jeudi 26 avril 2007

Mission Antarctique de Jean Lemire





"Nous vivons sur une toute petite planète et quand les pôles nous envoient des signaux comme cela, on devrait les écouter. Faites-le pour vos enfants".
Jean Lemire

C’est dans ces mots que Jean Lemire nous parlait, hier soir, au centre culturel de Sherbrooke. Nous avons fait un voyage magistral dans un univers de glace et de neige éternelle ou plutôt qui était éternelle puisque la fonte s’accélère à un rythme effarant. Une soirée inoubliable.

Ce matin, je me suis assis confortablement dans ma voiture, je regardais, dans mon rétroviseur, les enfants clopinant, main dans la main, s’en allant à l’école et j’ai tourné la clé pour démarrer le moteur… Et voilà que je suis dans la lune à me demander comment je pourrais, un jour, éviter d’avoir à répéter ce même geste chaque matin quand le travail m’appelle.

Une heure plus tôt, j’étais dans la douche en train de me vautrer sous le jet d’eau chaude et Ève me lance candidement : « Tu ne penses pas que d’étirer le délai de ta douche occasionne une dépense énergétique inutile? ». Non, mais! C’est quand même étonnant de voir le nombre de situations dans notre petit trin trin quotidien, ou l’on pourrait volontairement, je dis bien volontairement, faire un effort environnemental. Et ce, sans se priver de rien, ou du moins, rien d’essentiel.

M. Lemire nous a tous guidés hier soir, il nous a donné un rapport de ses observations, il nous a fait part de ses craintes, de ses sentiments qu’il a vécu durant son périple au Pays des manchots empereurs et des phoques de Wedell. Cela n’était pas un cris d’alarme ou un message moralisateur, non pas du tout. C’était un message d’espoir. C’était quelqu’un qui avait confiance en l’esprit de l’homme, un esprit qui se réveillera un jour en ayant réussi l’impossible, unir ensemble pour toujours l’écologie et l’économie.

C’est notre défi à tous.

vendredi 20 avril 2007

Merci Luc

...de m'avoir accordé le privilège de publier sur ton blog. J'y vais avec un premier message en raison des limites que comporte la fonction «commentaire» qui ne permet pas d'insérer de liens internet.

Il est intéressant de noter que le taux de réussite pour le sommet du Mt Rainier est considérablement plus élevé que les 50 à 55% habituels.

Également, l'année 2006 a été exceptionnelle en ce qu'aucun décès ni accident grave nécéssitant un sauvetage en altitude n'est survenu.

Enfin, et c'est la première fois que je vois cette information, je note que plus de la moitié des expéditions sont effectuées sans les service de guides professionnels qui sont bien établis au Mt Rainier. On ne compare toutefois pas les taux de succès entre les expéditions «privées» et les expéditions guidées...

Enfin (bis) je réfère les intéressés à une carte topographique des routes les plus utilisées pour atteindre le sommet, question d'imager les statistiques: http://www.nps.gov/mora/planyourvisit/upload/ParadiseRoutes.pdf

mercredi 18 avril 2007

Bilan 2006 au Mont Rainier


Comme certains d’entre vous le savent déjà, Frédéric et moi portons un intérêt asser confirmé pour un volcan de la chaîne des cascades dans l’ouest Américains. Le plus haut du continent Nord américains en fait. (14,409 pieds ou 4,392 mètres), le Mont Rainier. Nous planchons depuis quelques temps sur les préparatifs techniques et physiques pour ce projet.

Voici les statistiques de 2006 publiées la semaine passée sur le blogue de Mike Gauthier.


Statistiques alpines.

Le taux de succès en tout pour 2006 est de 63%.


Grimpeurs enregistrés – Total annuel pour 2006


Total grimpeurs enregistrés - 9,154
Grimpeurs indépendant - 5,022
Guides et clients - 4,132
Total au sommet - 5,787

Disappointment Cleaver et le glacier Ingraham en ligne directe ont été les routes les plus populaires au Mont Rainier. Ensembles, Elles ont vus autour de 6,500 tentatives en 2006. Les statistiques pour les routes les plus populaires en 2006 sont les suivantes:


Grimpeur engegistrés en 2006, Routes populaires :

Routes tentées ou complétées:
Disappointment Cleaver et/ou le glacier Ingraham en ligne directe - 6,534
Glacier Emmons – Winthrop - 1,477
Glacier Kautz et Fuhrer Finger - 447
Liberty Ridge - 164
Gibraltar Ledges - 139
Little Tahoma - 120
Le glacier Tahoma - 51

jeudi 12 avril 2007

L’eau, source de vie, source de conflits


Le bon vieux Jacques Languirand, vous le connaissez? Il est devenu depuis quelque mois, quelqu’un de familier pour moi. Il est l’animateur de l’émission « Par quatre chemins » diffusé par la première chaîne de Radio-Canada le dimanche soir, et ce, depuis 35 ans!

photo: Jean-Pierre Huard
Plage Fraser, Parc du Mont Orford
Au fil des émissions, j’ai trouvé et je trouve encore beaucoup d’inspiration et de pensée positive. J’y ai découvert des personnages étonnants. Des historiens, des physiciens, des philosophes, des sociologues, des climatologues et j’en passe…Des auteurs tout aussi incroyables les uns que les autres et qui ont, de par leurs styles, marqué leurs époques et leurs sphères de travaux. C’est d’autant plus fascinant d’apprendre et de comprendre qu’il y a tellement de livres et d’ouvrages marquants qui gagneraient à être lus et étudiés. Une source inépuisable de savoir mieux vivre, mais surtout de savoir mieux être. Mieux vivre et mieux être sur notre petite planète bleue, si fragile…Moi n’étant pas un rat de bibliothèque de premier ordre, c’est par la voix de M. Languirand qui, avec son verbe autoritaire, mais coloré, relate les passages clés de ces ouvrages, pour nous en ressortir les messages à retenir.

Dans les derniers mois, il a été question d’un sujet qui me tient à coeur et qui m’a fait réfléchir, encore… La relation de l’homme avec la planète et ses ressources.
Je vous le partage à l’instant avant que vous commenciez à douter de mon état psychique pendant que j’écris ces lignes, car, manifestement, ce n’est pas dans tous mes articles que j’étale mes maîtres à pensées… Alors, ne vous inquiétez pas, ma santé est bonne, je vais très bien et la pensée montagnarde y adhère en tout point de vue. C’est bien ce que vous voulez savoir non?

L’idée première du discours c’était de ne rien tenir pour acquis. Bon OK ça va ! Chérie ! Je t’aime et je te redécouvre à chaque jour…C’est bien ça…Oui mais, on parle ici de tout ce qui nous entoure. Nos ressources, comme l’eau, l’air que l’on respire, nos forêts. L’idée c’est d’agir comme si on allait en manquer le lendemain. Oui cela a l’air tragique à primes abords, mais c’est une approche qui devra faire son chemin inévitablement un jour.

Ensuite, en tant qu’habitant de la terre, réapprendre à tout ressentir, tout percevoir, s’émerveiller devant la nature et tout ce qui la compose. Selon l’auteur de cet ouvrage, l’homme a perdu le sens de l’émerveillement face à son habitat, puisqu’il n’hésite plus à le transformer en profit, et ainsi l’annihiler petit à petit. Il se contente simplement de contempler sa demeure qu’il a payée ou plutôt empruntée à la banque.

Et finalement, toujours remettre ses actions en question, car rien n’est stable…
Élargissez votre monde!! Ça revient probablement à dire de regarder la terre dans son précepte évolutionniste et non stationnaire.
Comment nos actions communes peuvent interagirent avec notre environnement planétaire qui tant à se métamorphoser.

Jacques Languirand parlait d’un ouvrage rédigé par un collectif auquel a participé Riccardo Petrella.
Selon les données les plus récentes, 1,4 milliard de personnes sont privées d’eau potable sur cette planète.


Comment protéger cette eau qui est menacée d’être cocacolaïsée par des entreprises privées?

L’eau, source de vie, source de conflits, Sous la direction de Jean-Pierre Gélard, Éditions Presses Universitaires de Rennes.


Site de l'émission "Par 4 chemins" Société Radio-canada par ici

mardi 10 avril 2007

Opération "Lapin en chocolat" réussie



La neige était la exprès! Sérieux, c’est vrai…On ne peut plus blanche et poudreuse!
Opération « Lapin de chocolat » réussie!

Non, mais…hein? Ce n’était-tu pas beautiful ça?
Depuis l’automne, personne n’avait conquis Lafayette. Hé oui! Il n’y avait aucune trace…Je confirme!! Mon frère dit « la dameuse » a fait fondre la neige sous ses raquettes de feu! Serge a dormi au dîner pendant 37 secondes et demie, ma sœur a fait un pipi de joie au milieu du sentier (elle a compris les joies de la nature), Benoit à traîner une bouteille de porto jusqu’au sommet, non, mais, faut le faire…Frédéric a vu un ange dans le ciel!! Oui oui! …. Ce petit cupidon a quand même provoqué une avalanche d’enthousiasme durant toute la journée. Madeleine elle, a conquis le cœur du Président Lincoln et puis moi et oui…J’ai encore fait dans ma culotte! Qu’est-ce que vous voulez? C’est ça, la montagne!!

À ceux qui n’ont pas pus se joindre à nous et qui lisent ces lignes, sachez que vous avez été avec nous en pensées et les idées de prochaines aventures se bousculent déjà avec l’arrivée du printemps. Je vois déjà les Mont Kathadin ou le majestueux mont Washington.
Merci à toute la gang pour cette belle journée et à la prochaine.

mardi 3 avril 2007

Pâques en montagne!


Pâques en montagne...
C’est un beau concept, Merci a l’avance…
Je suis heureux de vous annoncer notre prochaine sortie officiellement.
Ce sera ce vendredi le 6 avril au mont Lafayette. Il y aura un départ de Coaticook (chez mon frère) à 6 h 30. Où rendez-vous au stationnement (East Parking lot) du Lafayette Campground Via la 93 Interstate.
Départ du trek par la Old Bridle Path à 9 h environ.
Notre objectif : Sommet de Lafayette (5260 pieds).
Si la température le permet, Franconia ridge pour le sommet de Lincoln (5089’) et Little Haystack (4780’), retour par Falling waters trail.
La boucle = 8.9 miles (14.3 Km), 3,900 pieds de gain total en élévation, Durée 6 h 25 (conditions idéales) ceci toujours si la température le permet.

Ce trek sera beaucoup plus exigeant que celui du mont Mansfield. Le but étant de faire un beau trek et avoir du plaisir tout en fournissant un effort physique. N’oubliez pas que la sécurité est notre priorité durant l’ascension, cela peut impliquer que des changements à l’itinéraire se produisent pour différentes raisons. Santé d’un membre du groupe, condition climatique difficile ou autres.
Je compte sur l’esprit d’équipe de tous les participants pour faire de ce trek, un succès.

Équipements obligatoires pour cette sortie :

-Bottes de randonnée cramponnable (système à courroie)
-Crampons de marche
-Raquettes alpines
-Habillement multicouche pour s’ajuster aux intempéries. (Pas de coton)
-Lunettes de ski
-Cagoule « Fullface »
-Doudoune d’expédition pour ceux qui en ont une.
-Bâtons de marche.

Si vous n’avez pas tous ces items avec vous, bin ce n’est pas grave, on n’est pas à l’Everest quand même!! Mais j’insiste sur leur nécessité éventuelle.

Étant donné que c'est la fin de semaine de Pâques, certains ne pourront se joindre à l'aventure, ce n'est que partie remise.


Il y a toujours possibilité de faire des commentaires ici-bas.

Avec enthousiasme, on se voit vendredi.

Photos:
Stéphanie Provost
Charles-Etienne de Varennes