mardi 20 mars 2007

Mont Mansfield mars 2007


Une escapade réussie à 99.9 %, je laisse le .1 % pour la place à l’amélioration puisqu’il le faut à tout les jours. Le sommet de Mansfield nous a laissé fouler sa roches givrées! (4393 pieds).
Dans une deuxième tentative, avec le fait que nous étions un plus grand groupe de grimpeurs, nous avons décidé d’emprunter la « long trail ». Un sentier bien balisé par des marques blanches sur les arbres qui, étrangement, disparaissent dans la neige rendue à une certaine altitude. Bon d’accord… 85 pouces (7 pieds) de neige sur les flancs de la montagne, on peux bien perdre les balises en moments donnés! Patrick, Frédéric. Serge, Marc, Benoit, ma sœur Lyne comme représentante féminine, et moi même, nous étions tous bien content de la journée qui s’amorçait.

Je dois dire que j’ai été un peu surpris de la grande différence entre les cotes de difficulté de la Long trail versus la Hell Brook trail. La Hell Brook présente un sentier nettement plus difficile et moins bien défriché que la Long trail qui elle, ressemble plus à un authentique sentier de randonnée familiale. Qu’importe, nous avons atteint le Taft Lodge dans un temps record et fait la dernière portion avant la pause dîner dans le temps de le dire.
Après avoir fait le plein d’énergie au pied du dernier « pitch », appelé The chin , nous nous sommes mis à grimper un à un le vrai défi!! Quelques un avec le sourire, d’autres avec un regard inquiet, mais tous avaient le « feeling » d’une vrai ascension alpine jusqu’au sommet. WOW!
Personnellement, difficile de traduire le sentiment qui m’habite dans les montagnes, surtout quand les conditions ne sont pas idéales. Brouillard épais, rafale de vent, etc… Remarquez que les conditions, en général, au delà de la ligne des arbres, sont rarement idéales.
Avons nous senti la confiance se déstabiliser un brin sur la crête?
Je me permet une conclusion pour ce moment de la journée, fort en émotion.
Premièrement, pour plusieurs du groupe, c’était une première sur un sommet de plus de 4000 pieds en hiver.
Deuxièmement, avec le brouillard très dense, on perd nos repères visuels et le sentiment d’avoir perdue son chemin s’intensifie. Et je m’inclus la dedans.
En bref, je suis bien content que tous le monde est gardé sont sang froid et la traversée de la crête, a été mémorable pour la plupart de ce que j’ai reçu comme commentaires.
Le reste de la journée, pendant la descente, a été ensoleillée et agréable coté raquettes en hors-piste et le souper copieux au Matterhorn très apprécié également.
À la prochaine les montagneux !!